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Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme vient d’achever une visite de 3 jours à Yaoundé. Le fonctionnaire dit avoir été assuré par les autorités de la fin de l’impunité pour les soldats camerounais coupables de crimes dans le Cameroun anglophone.

Est-ce la fin de l’impunité pour les soldats camerounais coupables de crimes dans le Cameroun anglophone ? C’est du moins ce que l’on retient de la visite qu’a d’effectuée au Cameroun du 5 au 7 août 2024 le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk. Le fonctionnaire de l’ONU a rencontré à Yaoundé des membres du gouvernement ainsi que des organisations de la société civile.

Selon ONU Infos, Volker Türk a, au cours de sa visite, fait le constat de l’« impunité persistance » pour les graves violations des droits humains commises par les soldats camerounais dans les régions anglophones du Cameroun. Türk dit avoir été rassuré par le gouvernement de l’ouverture d’enquêtes indépendantes, transparentes et rapide, afin que les auteurs soient traduits en justice.  

Depuis 2016, cette partie du pays est sécouée par un conflit né des revendications corporatistes des avocats et des enseignants.  Les forces de défense et de sécurité y affrontent des groupes armés qui revendiquer la création de l’Etat d’Ambazonie. Le conflit est à l’origine d’un millier de morts et d’une centaine de milliers de déplacés, selon des ONG internationales.

Volker Türk a invité le gouvernement camerounais à faciliter l’accès humanitaire aux zones touchées par le conflit. Il a également appelé à la révision de la loi anti-terroriste de 2014. S’agissant des échéances électorales à venir, le Haut-commissaire a appelé au respect de la liberté d’expression pendant lesdits scrutins. Les élections présidentielles auront lieu l’an prochain, les législatives, municipales et régionales l’année suivante.

La Gazette du Défenseur  

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Michel Biem Tong est le fondateur de Fri Verden Media. Journaliste, militant des droits de l'homme et auteur, Biem Tong est né en 1985 au Cameroun (Afrique), d'où il est également originaire. Le journaliste vit en Norvège en tant que réfugié depuis novembre 2020. Après avoir été emprisonné et persécuté en raison de ses opinions politiques, il a dû fuir au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest) en mai 2019. Depuis près de 10 ans, Biem Tong emploie sa plume comme une arme pour la vérité et la justice.

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