Un citoyen libérien dit avoir été victime de torture et gardé à vue dans les cellules de la police au-delà du délai prévu par la loi.
Selon le journal libérien Inquirer Newspaper, un résident de Brewerville, non loin de la capitale Monrovia, a saisi le First Judicial Circuit Criminel Assizes Court du comté de Montserrado d’une plainte pour détention arbitraire contre la police nationale, le National Security Agency (services de renseignement) et le ministère de la Justice.
Selon Thomas Etheridge , l’unité d’intervention d’urgence de la police l’a interpellé le 18 décembre 2024 non loin du Capitol Hill à Monrovia. Placée en garde-à-vue, la victime est sortie de cellule le 10 janvier 2025. Selon le plaignant, la loi libérienne dispose qu’une garde-à-vue ne peut excéder 48 heures. Etheridge dit avoir subi des tortures et traitements inhumains en cellule.
Inquirer Newspaper rapporte que le plaignant exige sa libération immédiate et que les responsables de sa détention arbitraire et abusive répondent de leurs actes. Dans les prochains jours, les juges écouteront les deux parties dans cette affaire, conclue le journal.
La Gazette du Défenseur avec Inquirer Newspaper
