Les Forces Vives de la nation malienne ont fait cette proposition lors d’une rencontre tenue à Bamako. Ils ont également évoqué la dissolution des partis politiques. La période de transition dirigée par la junte militaire a officiellement pris fin en mars de l’année dernière.
Selon le site d’information malien Abamako.com, le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, a été proposé comme président pour un mandat de cinq ans. Cette proposition a été discutée lors d’une réunion des Forces Vives de la nation à Bamako, où il a également été question de la suppression des partis politiques.
Assimi Goïta, général de l’armée malienne, est arrivé au pouvoir avec le grade de colonel à la suite d’un coup d’État ayant renversé, en juin 2020, le président démocratiquement élu Ibrahim Boubacar Keïta, à la suite d’un soulèvement populaire. Le 6 juin 2022, Goïta a modifié la Charte de la transition afin de fixer la période transitoire à 24 mois.
Le 31 mars 2024, les leaders de l’opposition ont signé une déclaration commune affirmant que la transition était arrivée à son terme et ont invité la junte à organiser des élections en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. Cependant, en juillet 2024, le ministère de l’Intérieur a décidé d’interdire les partis politiques. Cette décision a été annulée quelques mois plus tard par le ministre de l’Intérieur.
La junte militaire a reporté l’organisation des élections sine die. Le scrutin présidentiel, initialement prévu pour février 2024, a été repoussé en septembre 2023 sous le prétexte de contraintes techniques. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ait exhorté les autorités maliennes à organiser les élections avant la fin mars 2024.
La Gazette du Défenseur avec Abamako.com
