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Selon son parti politique, des policiers ont tiré une balle dans le pied du leader de l’opposition, Bobi Wine. Mais la police ougandaise pense que Wyne a été blessé lors d’une dispute.

L’homme politique de l’opposition et star de la musique Robert Kyagulanyi, connu sous son surnom Bobi Wine, a échappé à un assassinat à Bulindo, dans le district de Wakiso, au centre de l’Ouganda. Son parti National Unity Platform (NUP) l’a rapporté mardi 3 septembre 2024 sur X (anciennement Twitter).

L’avocat de Wine, Georges Musisi, a déclaré au journal ougandais The Monitor que des policiers ont tiré une balle dans le pied de son client alors que l’homme politique rentrait chez lui. La police tentait de disperser les partisans de Wine qui l’entouraient.

The Monitor du mercredi 4 septembre 2024 citant Me Musisi a affirmé que la vie de Bobi Wine n’était pas en danger. Il a été transporté vers un hôpital de Kampala, la capitale du pays, après l’incident. Mais la police nationale ougandaise a publié un communiqué de presse sur X indiquant que Wine avait été blessé après une dispute. Selon The Monitor, qui cite le porte-parole du NUP, Joel Ssenyonyi, Wine a reçu des fragments de gaz lacrymogènes dans son pied.

En octobre de l’année dernière, des policiers ont arrêté Bobi Wine à l’aéroport d’Entebbe, dans le centre de l’Ouganda. Il était de retour de l’étranger. Le but de l’arrestation était d’éviter une mobilisation autour de cet homme politique de 42 ans, que les autorités ont déclaré à la fois illégal et constituant une menace pour la sécurité.

Bobi Wine est le principal rival politique de Yoweri Museveni. L’ancien chef rebelle Museveni dirige ce pays d’Afrique de l’Est d’une main de fer depuis 1986.

La Gazette du Défenseur avec Reuters et The Monitor

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Michel Biem Tong est le fondateur de Fri Verden Media. Journaliste, militant des droits de l'homme et auteur, Biem Tong est né en 1985 au Cameroun (Afrique), d'où il est également originaire. Le journaliste vit en Norvège en tant que réfugié depuis novembre 2020. Après avoir été emprisonné et persécuté en raison de ses opinions politiques, il a dû fuir au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest) en mai 2019. Depuis près de 10 ans, Biem Tong emploie sa plume comme une arme pour la vérité et la justice.

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