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Ces organismes de défense des droits humains pensent que les sanctions économiques, que les pays de la sous-région Afrique de l’Ouest ont adopté contre le Niger, n’aggravent la situation humanitaire dans ce pays.

Des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté des sanctions économiques contre le Niger le 29 juillet dernier. C’était à l’issue d’une session extraordinaire à Abuja, au Nigéria.  Le 26 juillet 2023, les militaires ont mené un coup d’Etat au Niger contre le régime de Mohamed Bazoum.

Pour des ONG telles que Save The Children, Oxfam et Action contre la Faim, ces sanctions économiques pourraient aggraver la crise humanitaire qui prévaut dans le pays, informe l’agence de presse Anadolu.  4,4 millions de personnes sont en attente d’une aide humanitaire, ont-elles rappelé. Ces organisations de défense des droits humains ont invité les travailleurs humanitaires à poursuivre leur mission.  Aux Etats d’Afrique de l’Ouest, ces ONG ont exhorté à faire de l’aide humanitaire une exception dans ces sanctions économiques.

4,3 personnes, dont des femmes et des enfants, dépendaient de l’aide humanitaire avant le coup d’Etat du 26 juillet au Niger. 3,3 millions font face à la famine. Les chiffres sont de Nicole Kouassi, coordinatrice du système des Nations Unies au Niger. La fonctionnaire de l’ONU a fait un exposé sur la situation humanitaire dans ce pays  le 28 juillet dernier. C’était au cours d’une vidéoconférence de presse au siège de l’ONU à New York, aux USA. Nicole Kouassi a, à cette occasion, annoncé la poursuite des activités humanitaires. Ce, malgré le coup d’Etat.

La Gazette du Défenseur avec Anadolu