Contribuez à une presse libre

Faire un don wdgk loader image

La commission électorale locale refuse d’accréditer les observateurs électoraux étrangers. Certains journalistes et médias internationaux sont interdits de couvrir les élections. 

Les élections présidentielles et législatives auront lieu ce 23 août 2023 à l’abri des observateurs électoraux et des journalistes. C’est ce qu’indique un communiqué de Freedom House. Freedom House est une ONG américaine qui défend la démocratie et la liberté d’expression à travers le monde.

Freedom House rapporte que le 21 août dernier, le Zimbabwean Electoral Commission a refusé d’accréditer les observateurs du Southern African Human Rights Network. Il s’agit du réseau des défenseurs des droits humains d’Afrique australe. L’ONG révèle également que le 17 août, des observateurs de Good Governance Africa ont été déportés à leur arrivée au Zimbabwé. L’organisation venait investiguer sur le contexte préélectoral.

Les journalistes sont eux aussi persona non grata au pays de Robert Mugabe. Les autorités ont refusé d’accréditer des organes de média tels que Voice Of America, le sud-africain Daily Maverick et l’allemand ARD, rapporte Freedom House.

L’élection présidentielle oppose le parti au pouvoir Zimbabwe African National Union-Patriotic Front (ZANU-PF) au principal parti d’opposition Citizens Coalition for Change (CCC). Les militants du CCC ont été victimes d’intimidations, de menaces et d’arrestations. La police a, à maintes reprises, perturbé les meetings de campagne du CCC.

Le leader du CCC, Nelson Chamisa, a indiqué récemment qu’en zone rurale, le ZANU-PF obligeait les populations à voter pour le président sortant, Emmerson Mnangagwa. C’était dans une interview qu’il a accordée le 4 août dernier à l’agence de presse américaine Associated Press.

La Gazette du Défenseur