-L’opposition doute de la capacité pour cette institution d’organiser des élections transparentes
-Le gouvernement accuse les opposants de vouloir saboter la présentielle prévue dans une semaine
L’opposition hausse le ton en Sierra Leone. D’après l’agence de presse Reuters, Samura Kamara propose la mise sur pied d’une commission électorale internationale pour superviser les prochaines élections. Cet organe, souligne l’opposant, devra remplacer la commission électorale locale et tous les membres de ses démembrements régionaux. Samura Kamara est le leader du All People’s Congress (APC). Les élections présidentielle et législative en Sierra Leone aura lieu le 24 juin prochain.
D’après Samura Kamara, que cite Reuters, la commission électorale locale n’est pas capable d’organiser des élections libres et transparentes. L’homme politique de l’opposition a égrené pêle-mêle la production de cartes d’identité floues et de faible qualité, La non-production dans les délais des listes électorales comportant des données crédibles, entre autres.
Le Sierra Leone’s People Party (SLPP) qualifie d’absurde ces observations de l’opposant. Le SLPP est le parti au pouvoir en Sierra Leone. D’après le SLPP, le ACP essaye de perturber des élections pacifiques et de faire entorse à la démocratie que le pays a acquise de haute lutte. Le président de la Sierra s’appelle Julius Maada Bio. Bio a remporté la présidentielle de 2018.
Mardi dernier, la police a interpellé des manifestants dans pas mal de localités sierra-léonaises. Ces manifestants exigeaient la démission de Mohamed Kenewui Konneh. Ce dernier est le président de la commission électorale nationale. Mohamed Kenewui a déclaré qu’il ne démissionnera pas. Il a par ailleurs rassuré que tous les problèmes que Kamara a soulevés ont trouvé une solution.
La Gazette du Défenseur avec Reuters