Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme accuse la police et des individus extérieurs aux manifestants d’être responsables des violences meurtrières. Les rassemblements visaient à dénoncer les coupures d’eau et d’électricité.
Au moins 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessées lors des manifestations du 25 septembre à Madagascar contre les coupures d’eau et d’électricité, selon une déclaration du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme rendue publique le 29 septembre 2025. D’après l’organe onusien, la police et des individus extérieurs aux manifestants sont responsables de ces violences meurtrières. Parmi les victimes figurent non seulement des manifestants mais aussi des passants, rapporte l’ONU.
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé au respect des droits fondamentaux des citoyens malgaches : « J’exhorte les autorités à garantir le respect des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, conformément à leurs obligations en vertu du droit international relatif aux droits humains. »
Pour le responsable onusien, la police malgache a eu recours à une force disproportionnée pour réprimer les protestataires : « Les forces de sécurité sont intervenues de manière non nécessaire, lançant des gaz lacrymogènes, frappant et arrêtant des manifestants. Certains officiers ont également utilisé des balles réelles », précise le communiqué.
Volker Türk a également invité les autorités malgaches à ouvrir une enquête rapide, approfondie, indépendante et transparente afin de poursuivre les responsables de ces tueries. Il a en outre appelé à la libération immédiate de « tous les manifestants arrêtés arbitrairement ».
La Gazette du Défenseur



