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Les juges ont estimé que l’opposant n’avait pas déposé sa demande de liberté provisoire dans les délais légaux, ce que ses avocats contestent formellement. Kizza Besigye est un ancien proche collaborateur du président Yoweri Museveni, devenu son farouche opposant. 

Vendredi 8 août 2025, la justice ougandaise a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par Kizza Besigye, rapporte Al Jazeera et l’agence de presse Reuters. L’homme politique est détenu à Kampala depuis novembre dernier, après avoir été interpellé au Kenya. Médecin personnel de Museveni à ses débuts, il est devenu son adversaire politique et s’est présenté à quatre reprises contre lui à l’élection présidentielle, sans succès. 

Selon la loi ougandaise, il faut avoir purgé 180 jours de détention préventive pour prétendre à une liberté provisoire. Or, d’après les juges en charge de l’affaire, celle-ci ayant été transférée devant la justice civile le 21 février dernier, il ne restait à Besigye que 12 jours pour remplir cette condition. Ses avocats contestent ce calcul et assurent que leur client a déjà passé plus de 180 jours en détention. 

En janvier dernier, la Cour suprême d’Ouganda avait décidé que l’affaire ne serait pas jugée par un tribunal militaire. Kizza Besigye est accusé, entre autres, de possession illégale d’armes.  

La Gazette du Défenseur avec Reuters et Al-Jazeera