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C’est ce qui ressort d’un rapport récemment publié par les Nations Unies. Les victimes sont pour la plupart des agriculteurs. 

Les rebelles du M23 ont massacré, entre le 9 et le 21 juillet derniers, au moins 319 civils — dont 48 femmes et 19 enfants — dans la localité de Rutshuru, au Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. L’information provient d’une déclaration du 6 août du Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, relayée par l’agence Reuters

Le mois précédent, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme faisait état de 169 civils tués par le M23. Selon l’ONU, les rebelles ciblaient les miliciens hutus du FDLR, accusés d’avoir participé au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Le leader du M23, Bertrand Bisimwa, dénonce pour sa part une « campagne de diffamation ». 

Depuis janvier, le M23 a pris le contrôle de plusieurs localités de l’est congolais, dont Goma, la plus importante. Kinshasa accuse Kigali de soutenir militairement le mouvement rebelle. Le 27 juin, les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont signé à Washington un accord de paix prévoyant notamment le retrait des troupes rwandaises et du M23, ainsi qu’une offensive de l’armée congolaise contre les FDLR. Les signataires se sont engagés à finaliser le processus de paix d’ici au 18 août prochain.  

La Gazette du Défenseur avec Reuters