Une ONG locale dénonce des arrestations arbitraires, des disparitions forcées et des cas de torture visant des personnes soupçonnées de liens avec les Forces de soutien rapide (RSF).
Selon le Sudan Tribune, l’organisation The Emergency Lawyers a annoncé dimanche 17 août 2025 avoir documenté 162 cas d’arrestations arbitraires depuis la reprise de Khartoum par l’armée, aux dépens des RSF. Parmi ces cas, 16 personnes sont portées disparues. L’ONG affirme également que des détenus ont été victimes de torture dans les cellules.
Depuis le 15 avril 2023, un conflit oppose l’armée soudanaise aux RSF, dans un contexte de rivalités au sein de la junte militaire installée au pouvoir après la chute d’Omar El-Bechir en 2019.
The Emergency Lawyers met en cause la « security cell », une unité mixte regroupant policiers, militaires et agents de renseignement. Créée par les autorités militaires, cette cellule bénéficie de pouvoirs étendus dans la plupart des 18 États du pays. Selon l’ONG, elle cible systématiquement les personnes soupçonnées de collusion avec les RSF. Plusieurs ex-détenus libérés ont été retrouvés dans un état de santé critique, et certains sont morts peu après leur libération.
La Gazette du Défenseur avec Sudan Tribune



