Ils sont accusés de trouble à l’ordre public. Les responsables de leur parti dénoncent la politisation de la justice.
Jeudi 9 mars, 26 militants du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) ont été condamnés à deux ans de prison ferme par un tribunal à Abidjan. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public. Le PPA-CI est le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
En février dernier, ces partisans de Gbagbo ont été arrêtés et écroués à la Maison d’arrêt et correctionnel d’Abidjan. En effet, ils ont organisé une manifestation pour s’opposer au harcèlement judiciaire de leur secrétaire général Damana Pickas. Ce dernier est suspecté d’avoir commandité l’attaque d’un camp militaire en 2021.
Le ministère public avait requis 3 ans de prison ferme. Pour les responsables du PPA-CI, le régime d’Alassane Ouattara instrumentalise la justice à des fins politiques.
La Gazette du Defenseur avec l’Agence France Presse