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Candidat à sa propre succession aux prochaines élections présidentielles , le président zimbabwéen a traité certaines ONG d’être « malhonnêtes » et mis en garde ces dernières quant à leur rôle pendant le scrutin. 

Président de la République du Zimbabwé depuis la chute de l’inamovible Robert Mugabe en 2017, pilier du régime du président déchu et défunt, Emmerson Mmangagwa a annoncé ce mardi 18 avril 2023 qu’il sera candidat à l’élection présidentielle prévue en août prochain, à une date qui reste jusqu’ici inconnue. L’annonce a été faite à travers un discours prononcé à l’occasion du 43e anniversaire de l’indépendance du Zimbabwé. Le président est allé conduire les festivités à Mount Darwin, au sud du Zimbabwé. 

Dans son discours, le président Mmangagwa a mis en garde les ONG  locales et étrangères qu’il a qualifié d’« ONG malhonnêtes » et accusé de semer les graines de la discorde et de la division dans le pays. Rappelons qu’en février dernier, le parlement zimbabwéen a adopté une loi qui autorise le gouvernement à contrôler les activités des organismes de défense des droits humains et même de les suspendre au cas où. 

Emmerson Mmangagwa a invité les acteurs du processus électoral de se départir de la violence et promis que ces élections seront libres, justes et transparentes. L’opposition  accuse le régime Mmangagwa de restrictions de l’espace politique à travers l’arrestation des députés et l’interruption des réunions des partis d’opposition. 

La Gazette du Défenseur avec l’AFP