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Le massacre a eu lieu au moment où les forces de défense éthiopiennes tentaient de démanteler une de ses milices à Amhara.

Massacre d’au moins 183 civils depuis juillet dernier à Amhara, au nord de l’Ethiopie. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en a fait la révélation ce mardi 29 août. L’organe onusien fait également état de l’arrestation de plus de 1000 personnes. Ces interpellations font suite à la décision du gouvernement éthiopien d’instaurer un état d’urgence dans cette région. La mesure court depuis vendredi dernier.

Selon le Conseil, des perquisitions ont lieu depuis début août et des arrestations s’opèrent sur une base ethnique. L’organisme indique que 3 journalistes éthiopiens font partie des personnes détenues. Toute ces violations des droits humains sont enregistrées au moment où l’armée tente de démanteler ses milices à Amhara. Ces miliciens ont combattu les sécessionnistes du Tigrée, au côté des soldats éthiopiens.

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 2020, les rebelles du Front populaire pour la libération du Tigrée ont pris les armes pour faire sécession de l’Ethiopie. Les combats ont occasionné près d’un million de morts parmi les civils, d’après des ONG. Le 2 novembre 2022, le gouvernement et les sécessionnistes ont signé un accord de paix en Afrique. Les négociations se sont déroulées sous l’égide de l’Union africaine, avec comme médiateur l’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo.

La Gazette du Défenseur avec Associated Press