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Selon Human Rights Watch, la justice a déjà entendu une cinquantaine de victimes dudit massacre. Mais l’ONG estime que beaucoup reste encore à faire.

Le 28 septembre 2022, l’affaire du massacre survenu au stade du 28 septembre en Guinée s’est ouverte devant un tribunal de Conackry, en Guinée. Un an après, l’affaire connait des avancées significatives. Le constat est de Human Right Watch. Après une suspension en août et en septembre, le procès reprend le 3 octobre prochain.

Dans un communiqué publié sur son site internet le 25 septembre dernier, l’ONG internationale relève que plus de 50 victimes du carnage ainsi que les 11 accusés ont été entendus lors du procès en cours. Au rang des accusés se trouvent le chef de la junte militaire à l’époque des faits, Moussa Dadis Camara, et des membres de son gouvernement.

L’ONG internationale a cependant invité la communauté internationale à apporter son soutien à cette procédure judiciaire : « Ce procès doit continuer à être encouragé, suivi de près et soutenu par les acteurs de la scène internationale, notamment la Cour pénale internationale, les Nations Unies et les donateurs », a exhorté Elise Keppler. Keppler est directrice adjointe du programme Justice Internationale à Human Rights Watch.

En juin dernier, le procès a connu une suspension pour des raisons financières. Les débats ont repris un mois plus tard. Dadis Camara a pris le pouvoir le 23 décembre 2008. Ce, après le décès du président Lansana Conté. La chute de Dadis intervient le 15 janvier 2010. Il échappait alors à une tentative d’assassinat par un de ses bras droits et membre de la junte, Toumba Diakité. Ce dernier est lui aussi accusé dans le cadre du procès du massacre du 28 septembre 2009.

La Gazette du Défenseur