Ces enfants faisaient partie des plus de 400 fidèles de son église que le pasteur obligeait de jeûner pour rencontrer Jésus. Les membres de cette église sont morts de faim et leur dépouilles enfouies dans une fosse commune.
Selon l’agence de presse anglaise Reuters, la justice kényane a, ce mardi 6 février 2024 le pasteur kényan Paul Mackenzie et 29 de ses proches collaborateurs, du meurtre de 191 enfants. Il s’agit des enfants des membres de son église dénommée Good News International Church. Les dépouilles de ces enfants faisaient parties des plus 400 autres découvert l’an dernier dans une fosse commune dans la forêt de Shakahola.
Fin avril, la police kenyane avait cerné l’église, interpellé Paul Mackenzy et une vingtaine de ses collègues et coordonné l’exhumation des corps des fidèles. L’homme de Dieu demandait à ses fidèles d’observer des jours de jeûne et d’en mourir afin de rencontrer Dieu. De plus, Mackenzy recommandait à ses fidèles adultes de ne pas envoyer leurs enfants à l’école ou à l’hôpital quand ils sont malades, des institutions que le pasteur qualifiait de sataniques.
Les accusés disent ne pas se reconnaître dans les accusations d’homicide et de torture portées contre eux. Leur procès s’ouvre le 7 mars prochain devant un tribunal à Malindi, au sud-est du Kenya. En décembre dernier, Mackenzie a été condamné à 12 mois de prison ferme pour défaut de licence dans la distribution des films.
La Gazette du Défenseur-Reuters
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