Ces responsables de groupes armés sont suspectés d’avoir commis des exactions contre des civils à l’est de la République démocratique du Congo.
Selon l’agence de presse Reuters, le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté mardi 20 février 2024 des sanctions contre 6 responsables de 5 groupes armés en République démocratique du Congo. Ces sanctions consistent en l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyage et la saisie de leurs avoirs.
Les sanctions mises en œuvre par l’ONU ciblent deux leaders de l’Allied Democratic Forces (ADF), un du groupe armé Twirwaneho, un autre de la Coalition nationale des peuples pour la souveraineté du Congo (CNPS), le porte-parole militaire du groupe rebelle M23 et un leader du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR). Le FDLR est impliqué dans le massacre de plus de 800 000 Tutsi lors du génocide rwandais.
Le 30 juillet dernier, l’ONG Human Rights Watch a annoncé des sanctions de l’UE contre deux officiers congolais et rwandais, un responsable du M23 et 4 chefs miliciens. L’est de la RD Congo est secoué depuis plus de 20 ans par une guerre civile. Le gouvernement congolais accuse le Rwanda voisin de soutenir le M23.
La Gazette du Défenseur-Reuters