Le parti du président sortant Georges Weah propose au Sénat de rejeter les récentes nominations au sein du gouvernement car certains de ses membres sont impliqués dans de graves violations des droits humains.
Selon le journal libérien Front Page Africa, le Congress for Democratic Change (CDC), le parti de l’ex-président Georges Weah, a saisi le Sénat libérien au sujet des nouveaux ministre de l’Intérieur Francis N.Nyumalin et inspecteur général adjoint des opérations de la police nationale, J.Nelson Freemann. Elu en décembre dernier, le nouveau président de la République, Joseph Boakaï, a procédé le 14 février dernier à la formation d’un nouveau gouvernement.
Selon le CDC, ces deux personnalités sont impliquées dans de graves violations des droits humains. S’agissant de l’ancien député Nyumalin, le CDC l’accuse d’avoir incité à la violence contre les candidats de l’opposition lors de la campagne ayant précédé les récentes élections. Pour ce qui est de Freemann, le parti de Georges Weah l’accuse d’avoir ordonné en 2011 le massacre de civils non-armés alors qu’il dirigeait une unité spéciale de la police.
Le CDC a invité le président Boakai à reconsidérer sa nomination pour ces deux cas et le Sénat à rejeter les nominations de ces deux membres du gouvernement au cas où elles sont maintenues.
La Gazette du Défenseur-Front Page Africa