Le mouvement citoyen La Lucha dénonce des complicités au sein de l’appareil de l’Etat et qualifie cette tentative de coup d’Etat comme la colère du peuple due à la mauvaise gouvernance.
Pour le mouvement citoyen La Lucha, la tentative de coup d’Etat du 19 mai dernier pourrait déboucher sur une restriction de l’espace de liberté des opposants et acteurs de la société civile : « En cette période critique, les autorités congolaises doivent s’abstenir d’instrumentaliser cet incident pour restreindre davantage l’espace civique, régler les comptes aux adversaires politiques ou justifier des violations des droits humains », lit-on dans une déclaration reprise par le site d’information congolais 7 sur 7.
D’après le mouvement, seules des complicités au sein de l’appareil de l’Etat, pouvait permettre aux assaillants de se retrouver à proximité du palais présidentiel : « Comment des assaillants lourdement armés sont-ils entrés au pays ? Comment ont-ils pu atteindre le palais de la Nation sans grande difficulté ? Pourquoi les services de renseignement si prompts à arrêter les voix critiques n’ont-ils pas pu détecter les assaillants et déjouer leur attaque ? », s’interroge La Lucha. L’organisation a invité les autorités à considérer ce putsch manqué comme l’expression de la colère de la population face à la corruption, l’amateurisme, le favoritisme et le népotisme.
La Gazette du Défenseur/7 sur 7