La juridiction suprême agite le spectre de l’illégitimité de la présidentielle d’octobre prochain si ces candidats ne sont pas réhabilités. Plusieurs autres prétendants à la succession de Kaïs Saïed sont en prison pour « falsification de parrainage ».
Selon Reuters, la Cour suprême de Tunisie a réhabilité ce samedi 14 septembre 2024 deux candidats à l’élection présidentielle du 6 octobre prochain. Les juges de la juridiction suprême ont annoncé que si les deux candidats n’étaient pas remis en course, le scrutin présidentiel serait frappé d’illégitimité.
Le 2 septembre dernier, la commission électorale a annoncé que seuls 3 candidatures, y compris celle du président sortant Kaïs Saïed, avaient été validées. L’organe en charge des élections avait également rejeté 3 candidats pour « irrégularités du dossier de candidature ». D’autres candidats croupissent en prison pour « falsification de parrainage ». Mais pour l’opposition et la société civile locales, le pouvoir procède par de telles manœuvres pour écarter des challengers politiques sérieux.
Depuis le 10 février 2023, le régime de Kaïs Saïed a lancé une chasse assidue aux libres-penseurs.
La Gazette du Défenseur avec Reuters