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Selon Human Rights Watch, le transfert forcé de civils vers le Rwanda, avec la complicité présumée des Nations Unies, constitue un crime de guerre au regard du droit international. Le M23 considère ces civils comme des “sujets rwandais”.

Selon Human Rights Watch, en République démocratique du Congo, les rebelles du M23 ont transféré des civils vers le Rwanda voisin, avec la complicité du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). L’ONG internationale évoque plus de 1 500 personnes déplacées de l’est du pays vers le Rwanda. Le mouvement rebelle considère les personnes transférées comme des « sujets rwandais ».

Pour Human Rights Watch, le transfert de déplacés internes vers le Rwanda constitue un crime de guerre au sens du droit international, notamment en vertu des Conventions de Genève de 1949 :
« Le transfert forcé de civils vers le Rwanda, qu’il s’agisse de citoyens congolais ou de réfugiés rwandais, constitue un crime de guerre au regard des Conventions de Genève », avertit l’organisation. Celle-ci pointe du doigt le gouvernement rwandais comme responsable d’une telle violation du droit international. Kinshasa a toujours accusé le régime de Paul Kagame de soutenir le M23.

Il y a quelques semaines, Human Rights Watch rapportait dans un article publié sur son site internet que les rebelles du M23 avaient exécuté au moins 21 civils à Goma, dans l’est du pays, entre le 22 et le 23 février 2025. Le mouvement rebelle contrôle la principale ville de la région depuis janvier dernier.

La Gazette du Défenseur