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À l’approche des élections générales, le gouvernement intensifie la répression contre l’opposition et les médias, alimentant les craintes d’un scrutin non crédible.

Selon Human Rights Watch, l’intensification de la répression contre les opposants et les journalistes suscite de graves inquiétudes quant à la transparence des élections générales (présidentielle, législatives et municipales) prévues le 29 octobre prochain. L’organisation de défense des droits humains affirme avoir documenté dix cas d’agressions, de harcèlement, d’enlèvements et de tortures à motivation politique.

Selon l’ONG locale Legal and Human Rights Center (LHRC), dont Human Rights Watch a corroboré les conclusions, une centaine de personnes ont été victimes d’enlèvements et de disparitions forcées entre 2015 et 2025. Pour sa part, la Coalition tanzanienne des défenseurs des droits humains a recensé 48 attaques contre des défenseurs des droits humains et autres activistes en 2024.

En avril dernier, la police tanzanienne a arrêté le leader de l’opposition Tundu Lissu. Quelques jours plus tard, la Commission électorale nationale a exclu son parti, le Chadema, de toute participation aux élections jusqu’en 2030. En septembre 2024, le corps d’un cadre du Chadema a été retrouvé à la périphérie de Dar-es-Salaam, après avoir été enlevé la veille. Parallèlement, le gouvernement impose des restrictions aux médias et aux réseaux sociaux.

La Gazette du Défenseur