Selon l’ONU, des femmes fuyant les frappes des Forces de soutien rapide dans cette localité du nord du Darfour, à l’ouest du Soudan, affirment avoir été témoins de viols et de disparitions d’enfants.
Selon Reuters, qui s’appuie sur une déclaration de l’Organisation des Nations unies pour les femmes (ONU Femmes), des cas de disparitions d’enfants et de viols ont été enregistrés après la prise de la ville d’El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR) le 26 octobre dernier. El-Fasher est située au nord du Darfour, dans l’ouest du Soudan. Les FSR et l’armée soudanaise s’affrontent depuis le 15 avril 2023, sur fond de rivalités internes au sein de la junte militaire au pouvoir.
D’après ONU Femmes, des femmes ayant fui les frappes des FSR ont déclaré avoir été témoins de viols et de la disparition de leurs enfants. La directrice régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique australe et orientale, Anna Mutavati, a confié à Reuters que le viol est utilisé systématiquement comme arme de guerre dans le cadre de ce conflit.Toujours selon l’agence onusienne, 11 millions de femmes au Darfour font face à une grave insécurité alimentaire, et la recherche de nourriture les expose à de nombreuses agressions sexuelles.
La Gazette du Défenseur avec Reuters



