Les sahraouïs vivant dans les camps de Tindouf vivent dans des conditions inhumaines et sont entièrement dépendants de l’aide extérieure.
Selon le journal marocain Le Matin, des milliers de sahraouïs vivent dans des conditions précaires dans des tentes et maisons en terre battue à Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie. L’ONG suisse Promotion du développement économique et social (PDES) a sonné l’alerte récemment. C’était au cours du débat général sur le rapport du Haut-Commissaire des droits de l’homme présenté lors de la 55e édition du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Selon l’ONG, l’Algérie refuse d’accorder le statut de réfugié aux habitants des camps de Tindouf. De plus, a souligné PDES, ces derniers vivent des camps à caractère militaire. Ce qui, selon cette organisation, est une violation de la Convention de Genève de 1951 sur le statut de réfugié, qui prescrit que les camps de réfugiés doivent être à caractère civil. Les pensionnaires des camps de Tindouf sont à la charge des dirigeants du Sahara Occidental, en violation du droit international, a indiqué l’ONG.
Au cours de son intervention, la militante des droits de l’homme, Aicha Douihi, membre du PDES, a invité le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme à dépêcher une commission technique dans les camps de Tindouf afin qu’elle puisse toucher du doigt les abus et graves violations, la récurrence de la violence et l’absence alarmante de sécurité dans ces camps.
La Gazette du Défenseur-Le Matin
