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Le président de la Commission nationale des droits de l’homme fait l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel. Mais d’après des sources au sein de cette institution, le problème se trouve ailleurs.

Selon le magazine panafricain Jeune Afrique, le président de la Commission nationale des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) et universitaire, James Mouangue Kobila, fait l’objet d’une plainte en justice pour « harcèlement sexuel », « outrage privé à la pudeur », « menaces sous conditions », « chantage », « blessures légères et diffamation ». La plainte est de Judith Espérance Tsemo, chef du service de la traduction et de l’Interprétation au sein de cette institution.

Selon le récit du magazine parisien, en juillet 2021, le Pr Kobila lui aurait avoué son amour, l’étreignant et l’embrassant contre son gré. Espérance Tsemo était alors chef du Cabinet du président de la Commission.  Malgré le refus de la jeune fille de 32 ans et la mise en place de limites, le président de la Commission aurait persisté dans ses avances. D’après Jeune Afrique, elle a perdu son poste en février 2023 après une longue période de harcèlement moral.

D’après des sources proches de la CDHC contactées par la Gazette du Défenseur, la plainte d’Espérance Tsemo est considérée comme des « aboiements d’un ange déchu ». En effet, nous a renseigné une source en service au sein de la commission, la jeune dame ne digère pas sa rétrogradation au poste de chef service de la traduction et de l’interprétation le 6 février 2023. De plus, soutiennent nos sources, Espérance Tsemo est réputée spécialiste de la délation et des coups bas, au dossier disciplinaire lourd.

En effet, apprend-on de sources internes à la CDHC, Judith Espérance Tsemo est attendue au conseil de discipline le 25 janvier prochain. Nos sources, parlant de son dossier disciplinaire, font état de 28 jours d’absence non-justifiée ainsi que des retards constatés 28 jours/28 de présence au service. Sans compter les rappels à l’ordre, les lettres d’observation et demande d’explication qu’elle a reçus entre 17 juin 2020 et le 27 décembre 2023.

La Gazette du Défenseur/Jeune Afrique