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Près d’une trentaine de militants de l’ex-président Laurent Gbagbo  ont été condamnés récemment à 2 ans de prison ferme.

Le 9 mars dernier, 26 militants du Parti du Peuple Africain de Côte d’Ivoire (PPA-CI) ont été condamnés à Abidjan à 2 ans de prison ferme pour « trouble à l’ordre public). Le parti a été fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo. 

Fin février dernier, ces activistes ont été interpellés par les forces de l’ordre pour s’être mobilisés en soutien au secrétaire général du PPA-CI, Damana Pickass. Ce dernier était convoqué par la gendarmerie dans une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat. 

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de La Gazette du Défenseur, Amnesty International condamne « les détentions de ces militants [qui] sont arbitraires [et] contraires à l’exercice de leurs droits à la liberté de réunion pacifique, la liberté d’expression et de mouvement ».

Par voie de conséquence, l’ONG  appelle à « leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi qu’à l’annulation de la condamnation des 26 membres du PPA CI et l’abandon des charges éventuelles contre les 4 autres ». En effet, au lendemain du procès du 9 mars, 4 militants du PPA-CI ont été interpellés à Yopougon, un quartier d’Abidjan, puis jetés en prison pour avoir brandi le drapeau russe lors d’une manifestation. 

La Gazette du Défenseur