Candidat lors de la dernière élection présidentielle, l’homme politique est accusé d’avoir falsifié les documents relatifs à sa candidature à la récente élection présidentielle. Les opposants en Egypte sont victimes de persécution sous le régime d’Al-Sissi.
Ahmed Tantawy n’a pas pu challenger le président sortant Abdelfatah Al-Sissi lors des récentes élections présidentielles. Un tribunal de la capitale Le Caire a condamné le 6 février dernier l’homme politique, son directeur de campagne et 21 de ses supporters à un an de prison ferme. Tantawy et son bras droit, Abu Al-Diar ont été condamné à payer chacun 548 dollars pour éviter la détention. Ces derniers ont bénéficié d’une liberté provisoire en appel
La justice égyptienne accuse Tantawy d’avoir falsifié les documents relatifs à sa candidature à la présidentielle du 10 au 12 décembre 2023. L’homme politique fut le principal challenger du président sortant, le général Abdelfatah Al-Sissi. Des membres de la famille de l’opposant ont été interpellés avant le début de la campagne électorale. Courant octobre 2023, Tantawy a engagé une opération de collecte des déclarations de soutien à sa candidature pendant la campagne.
L’ONG Human Rights Watch invite les autorités égyptiennes à abandonner les charges contre Tantawy et ses coaccusés. Pour cet organisme de défense des droits humains, cette procédure judiciaire contre l’homme politique participe d’une mesure de représailles visant à le punir pour avoir challengé le président Al-Sissi.
La Gazette du Défenseur