L’organisation dédiée à la défense du droit des femmes déplore l’agression des femmes lors des manifestations de soutien à l’armée.
La ligue nigérienne des droits des femmes préoccupée par le sort de la gent féminine après le coup d’Etat du 26 juillet dernier. C’est ce qui ressort d’un communiqué que la Ligue a publié le 28 juillet dernier. Selon cette organisation, des individus ont agressé violemment et humilié des femmes. C’était le 27 juillet dernier à Niamey, au lendemain du coup d’Etat militaire. Ce jour-là, lors d’une manifestation de soutien à l’armée, la foule a vandalisé le siège du PNDS. Il s’agit du parti du président déchu, Mohamed Bazoum.
La Ligue condamne ces « actes de violences intolérables et inacceptables ». Le mouvement a appelé à l’inclusion pleine et entière des femmes dans les pourparlers et les prises de décision qui engagent l’avenir du pays. La Ligue a réitéré son engagement à lutter sans relâche contre toute forme de discrimination et de violence à l’égard des femmes.
Le 26 juillet dernier, la garde présidentielle a conduit un putsch contre le président d’alors Mohamed Bazoum. L’ancien commandant de la garde présidentielle, le général Abdourahmane Tchiani, est le chef de la junte militaire. La communauté internationale a condamné ce coup de force. Plusieurs pays européens ont suspendu leur aide économique au Niger. Réunis ce dimanche 29 juillet 2023 au Nigeria, les chefs d’Etat ouest-africains ont donné une semaine aux putschistes de rétablir l’ordre constitutionnel, sous peine d’une intervention militaire.
La Gazette du Défenseur
