Pour l’organisme international de défense des droits humains, les citoyens de ces 3 pays ne pourront plus ester à la cour de justice de la CEDEAO.
Le 28 janvier 2024, les juntes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso ont annoncé qu’elles se retiraient de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette décision n’a pas laissé indifférent Human Rights Watch. L’ONG estime que cette décision est un coup dur pour les populations de ces 3 pays qui ne pourront plus saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour violations des droits humains.
Ces pays qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES), dénoncent l’inféodation de la CEDEAO à l’impérialisme occidental et son manque de solidarité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Selon Alioune Tine, expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Mali, cette décision de retrait de la CEDEAO a été prise par des dirigeants non élus qui privent leurs peuples de leur droit souverain de faire des choix.
La Gazette du Défenseur