La justice gambienne accuse le défenseur des droits humains Madi Jobarteh de propagation de fausses nouvelles et d’incitation à la violence.
Selon le journal en ligne gambien Freedom Newspaper qui cite The Gambia Press Union (GBU), le syndicat des journalistes de Gambie, la justice doit abandonner les charges contre Madi Jobarteh. Le célèbre défenseur des droits humains gambien est accusé de « tentative de sédition », d’« incitation à la violence » et de « propagation de fausses nouvelles ».
La police a interpellé Madi Jobarteh le 9 octobre dernier avant de le libérer sous une caution prolongée jusqu’au 23 novembre prochain. Selon le président de la GPU, Muhammed S.Bah, l’activiste dénonçait sur les réseaux sociaux, l’arrestation arbitraire d’un présentateur de débat radio. Madi Jobarteh a également commenté pour la critiquer, une sortie menaçante du président de la République, Adama Barrow, envers les hommes politiques, les activistes et les organes de presse.
Selon Muhammed S.Bah, « Madi Jobarteh est actuellement le militant des droits humains le plus persécuté en Gambie, pour le simple fait d’avoir utilisé son droit fondamental à la liberté d’expression et de demander des comptes au gouvernement, aux institutions de l’État et aux fonctionnaires suite à des allégations de corruption, de mauvaise prestation de services et de mauvaise gouvernance. ». Rappelons que Madi Jobarteh est dans un état de santé fragile et n’a toujours pas rencontré un juge.
La Gazette du Défenseur/Freedom Newspaper