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-Les révélations sont de l’ONG Human Right Watch

-Les groupes terroristes y ont tué une dizaine de civils depuis la fin d’année dernière

– Les djihadistes font des expéditions punitives contre des populations accusées de collaborer avec l’armée et les paramilitaires

Les groupes terroristes contrôlent désormais jusqu’à 40% du Burkina Faso. C’est ce qu’indique un rapport que vient de commettre Human Right Watch. Il s’agit du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda, et, dans une moindre mesure, l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Ces djihadistes sont présents dans les régions du Sahel, du Centre-Nord et du Centre-Ouest.

Depuis 2015, le Burkina Faso est secoué par des attaques terroristes. Selon Human Right Watch, des groupes armés islamistes ont tué une dizaine de civils depuis la fin d’année 2022. Ils ont également incendié, pillé des biens et contraint de milliers de personnes à fuir leurs domiciles.

Cette recrudescence des attaques terroristes a été à l’origine de 2 coups d’Etat en 2022. L’un le 24 janvier et l’autre le 30 septembre. En octobre 2022, note Human Right Watch, la junte militaire que dirige le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé une mobilisation générale contre le terrorisme. L’armée burkinabé a procédé au recrutement de 50 000 supplétifs civils. D’après Human Right Watch, les terroristes ont pris les populations civiles pour cibles du fait de leurs soutiens à ces soldats volontaires. Le contexte sécuritaire a un impact sur les libertés fondamentales au Burkina Faso, notamment la liberté de presse.

La Gazette du Défenseur