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D’après un rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, toutes les parties impliquées dans le conflit à l’est de la République démocratique du Congo se sont rendues coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Toutes les parties au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. C’est ce qui ressort d’un rapport de la mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Selon ce document, depuis fin 2024, les rebelles du M23, mais aussi les armées congolaise et rwandaise, se sont rendus coupables de graves exactions.

Depuis la prise de contrôle, en janvier dernier, de plusieurs localités stratégiques dont Goma, le M23 est accusé d’exécutions sommaires, de tortures, de disparitions forcées et de recrutement d’enfants soldats. Le rapport souligne également que le mouvement rebelle a bénéficié du soutien de l’armée rwandaise en matière de renseignements, d’entraînement, de matériel et d’appui opérationnel.

Le document met aussi en cause des militaires congolais et les miliciens Wazalendo, accusés entre janvier et février de viols contre des femmes et des jeunes filles, ainsi que de pillages.

Face à ces crimes, la mission d’enquête de l’ONU recommande l’ouverture d’une enquête internationale afin d’assurer la reddition des comptes et de garantir aux victimes leur droit à la vérité, à la justice et à des réparations.

La Gazette du Défenseur