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Ces affrontements ont causé près d’un millier de morts parmi les civils depuis 2023. Des membres de milices locales refusent de retourner à la vie civile après avoir appuyé l’armée lors de la guerre de sécession contre les Tigréens.

Les forces de défense éthiopiennes et les miliciens d’Amhara ont tué récemment une douzaine de civils lors d’affrontements, rapporte ce vendredi 23 janvier 2025 l’agence de presse anglaise Reuters qui cite un rapport de la Commission Ethiopienne des Droits de l’Homme (EHRC).

Les milices Fano ont appuyé l’armée éthiopienne lors de la guerre contre les rebelles sécessionnistes de Tigrée (nord). Après la signature d’un accord de paix signé le 2 novembre 2022 (après deux ans de conflit), le gouvernement éthiopien a procédé au démantèlement de ces milices. Mais ces dernières s’y opposent vivement.  

Selon l’EHRC, au moins 115 civils ont, entre septembre et décembre de l’année dernière, trouvé la mort lors d’affrontements entre soldats et miliciens. Pour sa part, l’ONU a déclaré en juin 2024 qu’au moins 740 ont été tué au courant de l’année 2023. Le 29 août dernier, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a révélé le massacre à Amhara de 183 civils lors du démantèlement par l’armée éthiopienne d’un groupe armé régional. 

Le 6 février dernier, l’EHCR a dit avoir reçu des informations selon lesquelles les violations massives des droits humains ont été commises le 29 janvier dernier lors d’affrontements à Merawi entre l’armée et une milice locale. 80 civils, en majorité des hommes, ont péri au cours de ces affrontements.

La Gazette du Défenseur avec Reuters