Selon cette organisation, le retrait de la mission onusienne de maintien de la paix met en danger la sécurité des populations de l’est du pays.
Selon la chaîne de radio congolaise Radio Okapi, l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEDAPI) note une détérioration de la protection des civils et des sites de déplacés à l’est de la RD Congo, depuis le retrait de la Mission de stabilisation de l’ONU en RD Congo (MONUSCO). La coordinatrice de SOFEDAPI, Sandrine Lusamba, a fait part de ses inquiétudes ce 11 décembre 2023 dans son allocution devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York, aux USA.
Selon la militante des droits humains, le départ de la MONUSCO pourrait également avoir pour conséquence le manque de suivi et de reporting sur les droits de l’homme par le Bureau congolais des Nations Unies pour les droits de l’homme et la fermeture de Radio Okapi. Mais Sandrine Lusamba a souligné que le retrait de la MONUSCO offre l’opportunité aux ONG locales d’hériter les actions civilo-humanitaires de la MONUSCO.
La présidente de SOFEDAPI a indiqué que depuis le début du mois d’octobre dernier et à l’approche des élections prévues le 20 décembre prochain, d’intenses combats dans l’Ituri et le Nord-Kivu, ont entraîné le déplacement de plus de 200 000 personnes. L’ONG fait état de plus de 550 000 personnes contraintes de fuir l’instabilité à l’est de la RD Congo depuis le début de cette année.
La Gazette du Défenseur/Radio Okapi