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Le militaire fait partie d’une vingtaine d’autres accusés d’avoir tenté de renverser le président Maada Bio en novembre dernier. Selon une partie de la presse locale, ce dernier aurait monté ce putsch pour éliminer ses rivaux politiques.

Selon l’agence de presse américaine Associated Press, un tribunal militaire de Freetown a infligé vendredi 9 août dernier dernier de lourdes peines de prison à 24 soldats pour avoir tenté, en novembre dernier, de renverser le président de Sierra Leone, Julius Maada Bio. L’un d’eux, Mishek Yamba, a écopé de 120 ans de prison ferme.

Ces hommes en uniforme sont poursuivis pour 88 chefs d’accusation parmi lesquels communication avec l’ennemi, mutinerie, destruction des biens publics et militaires et meurtre. Le 26 novembre dernier, des hommes armés ont aux premières heures de la matinée attaqué des casernes, une armurerie militaire, un poste de police entre autres. Plus de 2000 prisonniers furent libérés suite à l’assaut sur la prison de Freetown.

Suite à ces évènements, le gouvernement sierra-léonais avait annoncé l’arrestation d’une cinquantaine de civils et militaires et dénoncé une tentative de coup d’Etat. Mais un journal de l’opposition sierra-léonais avait dénoncé un montage avec pour but but de pourchasser les militants du All People Congress, le principal parti d’opposition. Son leader et ancien chef de l’Etat, Ernest Bai Koroma, fait lui également l’objet de poursuites judiciaires relativement aux évènements du 26 novembre dernier.

La Gazette du Défenseur/Associated Press