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Plus de 70 chefs d’accusation pèsent sur le chef rebelle. Des accusations qu’il a niées avoir commises.La justice statuera dans les prochains jours sur les peines à infliger.

Le tribunal de Gulu, au nord de l’Ouganda, a reconnu mardi 13 août 2024 Thomas Kwoyelo, un chef rebelle de la Lord Resistance Army (LRA), coupable de 44 chefs d’accusation et non-coupables de 3 autres, rapporte l’agence de presse Reuters. 31 chefs d’accusation considérés comme faisant doublon ont été classés. C’est le premier chef rebelle de la LRA poursuivi par la justice ougandaise. Une audience de pré-sentence aura lieu la semaine prochaine à l’effet de fixer la date du verdict.

L’armée ougandaise a capturé Kwoyelo en 2009 dans une forêt au nord-est de la République démocratique du Congo voisine.   Plus de 70 chefs d’accusation pèsent sur le chef rebelle. Ces chefs d’accusation vont du meurtre, aux enlèvements en passant par l’esclavage, la torture, le viol entre autres. Des accusations que le chef rebelle a toujours rejetées.

La LRA a été créée à la fin des années 1980. Sous la pression d’une offensive militaire de l’armée ougandaise, les rebelles du LRA ont fui vers le Soudan du Sud, la RD Congo et la République centrafricaine. Le chef de la LRA, Joseph Koni, est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) depuis bientôt 20 ans.

Le 28 février dernier, la CPI a condamné un des commandants de la LRA, Dominic Ongwen, à payer 52 millions de dollars à 50 000 de ses victimes. En 2021, la juridiction internationale a condamné Ongwen à 25 ans de prison ferme et c’est dans une prison norvégienne qu’il purge sa peine.

La Gazette du Défenseur/Reuters

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Michel Biem Tong est le fondateur de Fri Verden Media. Journaliste, militant des droits de l'homme et auteur, Biem Tong est né en 1985 au Cameroun (Afrique), d'où il est également originaire. Le journaliste vit en Norvège en tant que réfugié depuis novembre 2020. Après avoir été emprisonné et persécuté en raison de ses opinions politiques, il a dû fuir au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest) en mai 2019. Depuis près de 10 ans, Biem Tong emploie sa plume comme une arme pour la vérité et la justice.

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