Contribuez à une presse libre

Faire un don wdgk loader image

Le leader des forces paramilitaires s’est engagé à signer un cessez-le-feu avec le président de transition du Soudan, au cours d’une rencontre avec le président sud-africain.

Selon l’agence de presse anglaise Reuters, le président de transition du Soudan Abdelfatah Al-Burhan a dit non à toute réconciliation avec son rival Mohamed Hamdan Dagalo dit « Hemedti, chef des forces paramilitaires du Rapid Support Forces (FSR). Le chef des forces armées soudanaises a promis de poursuivre la guerre contre les FSR, qui s’est déclenchée le 15 avril dernier. Les deux principaux leaders de la junte militaire s’affrontent autour du transfert du pouvoir suprême aux civils.

Selon Africanews, le chef des FSR s’est engagé jeudi dernier, dans un communiqué, en faveur d’un cessez-le-feu en vue de mettre fin à la guerre. C’était à l’issue d’une réunion en Afrique du Sud avec le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Hemedti a été reçu ces dernières semaines par le Premier Ministre éthiopien et les présidents ougandais et djiboutien. Ce que son rival Al-Buhran a considéré comme un acte d’hostilité, a écrit Reuters le 1er janvier dernier.

Le conflit soudanais est à l’origine de 9000 morts au 7 octobre 2023, ainsi que de 7,1 millions de réfugiés et de déplacés, rapporte le dictionnaire en ligne wikipedia. Des ONG de défense des droits humains accusent les FSR de violations graves des droits humains, notamment à l’ouest du Darfour ou les paramilitaires sont, d’après lesdites ONG, engagés dans un nettoyage ethnique contre le peuple Massalit. Fin septembre dernier, les USA ont introduit des sanctions économiques contre les responsables des forces paramilitaires ainsi que les chefs miliciens arabes qui sont leurs alliés.

La Gazette du Défenseur/Reuters