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C’est ce qui ressort d’une récent rapport de l’ONU. Les membres du FSR sont à l’origine d’un nettoyage ethnique en cours dans cette région.

Les forces de soutien rapide (FSR) et les milices arabes alliées ont massacré entre 10 000 et 15 000 personnes l’an dernier dans une ville de l’ouest du Darfour, au Soudan. C’est ce que rapporte l’agence de presse anglaise Reuters qui cite un récent rapport de l’ONU. Ledit rapport est adressé au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Les FSR conduisent dans cette région un nettoyage ethnique contre les Massalit, réputés pour leur race noire et non-musulmane. Le rapport pointe du doigt les Emirates Arabes Unis qui, selon les investigateurs de l’ONU, ont accordé un appui aux FSR.

Le 17 août dernier, 25 experts de l’ONU ont dit avoir documenté de nombreux cas de femmes et jeunes filles violées par des membres des FSR. Le 28 septembre dernier, les Etats-Unis ont introduit des sanctions économiques contre les compagnies qui fournissent les FSR en armes.

Depuis le 15 avril dernier, l’armée affronte les FSR sur fond de rivalité entre le chef de la junte militaire et chef des forces armées, Abdel Fatah Al-Burdan, et le No2 de la junte et commandant des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo.  Le conflit est selon l’ONU, à l’origine d’au moins 9000 morts et de 7,1 millions de déplacés.

La Gazette du Défenseur/Reuters