La plupart sont des hommes politiques et des journalistes jetés en prison pour leurs critiques envers le régime tunisien qui à l’inverse les accuse de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat entre autres. La Gazette du Défenseur s’est appuyé sur un rapport de Human Right Watch pour en recenser quelques cas.
Arrêtées les 22 et 24 février 2023
Chaïma Issa : militant du Front du Salut National, une coalition de partis d’opposition
Issam Chebbi : chef du parti Jomhouri, arrêté dans la rue par la brigade anti-terroriste. Son domicile perquisitionné sans mandat.
Jouahar Ben Mbarek : militant du Front du Salut National
Arrêtés le 11 février 2023
Kayam Turki : Ancien membre du parti Ettakatol. Arrêté en vertu de la loi anti-terroriste. Il a été interrogé sur ses activités politiques, notamment ses rencontres avec des diplomates américains à son domicile.
Abdelhamid Jelassi : ancien membre du parti islamiste Ennahdha. Il a été interrogé par la police pour avoir accusé le président Kaïs d’avoir fait un coup d’Etat en juillet 2021.
Arrêtés le 13 février 2023
Nourredhine Bhiri : Président de Ennahdha et ministre de la Justice de 2011 à 2013. Il est accusé de « chercher à changer la nature de l’Etat ».
Nourredhine Boutar : Directeur de Mosaïque FM, une station de radio proche de l’opposition. Il est accusé de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite.
Lazhar Akremi : avocat, ancien ministre. Il est soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Arrêté le 15 février 2023
Wallid Jaled : Ancien député et président d’un club local de football. Suspecté de blanchiment d’argent et enrichissement illicite.
Source : Human Right Watch