-Les organisations de la société civile appelle à la libération du journaliste condamné
-Le journaliste condamné à 5 ans de prison ferme
Khalifa Guesmi condamné à 5 ans de prison ferme pour « terrorisme ». Ainsi en a décidé un tribunal tunisien ce mardi 16 mai 2023. Guesmi est correspondant de Mosaïques FM à Kairouan. Il est victime de la loi anti-terroriste instituée par les autorités tunisiennes.
Cette décision de justice a fait réagir la société civile tunisienne. 43 organisations de la société civile tunisienne ont publié un communiqué pour dénoncer cette condamnation à la Dracon : « cette condamnation est considérée comme la plus lourde dans l’histoire de la presse. [Il s’agit d’une] tentative précipitée de punir les journalistes et de les mettre à genoux en exploitant le système judiciaire». Tel est l’extrait d’un communiqué publié par le collectif des ONG. Parmi lesquels la Ligue tunisienne des droits de l’homme et le syndicat national des journalistes tunisiens.
En décembre 2022, le journaliste a été condamné à un an de prison ferme pour « divulgation d’information confidentielle d’ordre sécuritaire ». Le directeur de Mosaïque FM, Noureddine Boutar, est lui aussi en prison depuis le 13 février dernier. Noureddine Boutar est accusé de complot contre la sécurité de l’Etat.
Les hommes politiques et libres penseurs vivent des moments terribles depuis février dernier. Une dizaine d’entre eux croupissent en prison. Le régime de Kais Saied les accuse de terrorisme, de blanchiment d’argent, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres.
Kais Saied a pris le pouvoir en décembre 2021. Le 30 mars 2022, le président a dissout le parlement. Une certaine opinion tunisienne l’accuse de diriger le pays d’une main de fer.
La Gazette du Défenseur avec Anadolu