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Le général de gendarmerie Djibril Bassolé est impliqué dans une tentative de putsch contre les autorités locales de transition en 2015.

Le réseau international Justice pour Sankara invite la France à remettre Djibril Bassole à la justice burkinabè. C’est ce qui ressort d’un communiqué de ce mouvement publié fin juillet dernier par la presse burkinabè. L’ancien homme fort du régime de Blaise Compaoré est sous le coup d’une condamnation de 10 ans de prison ferme depuis 2019. Le général de gendarmerie est impliqué dans la tentative de putsch du 17 septembre 2015 contre les autorités de transition de l’époque.

Gravement malade en prison à Ouagadougou, Djibril Bassolé a bénéficié courant 2020 d’une évacuation sanitaire en France. Mais il n’est plus jamais revenu au Burkina Faso pour continuer à purger sa peine. Bien plus, condamne le réseau, Bassolé a participé récemment à des événements à l’Université La Sorbonne et à l’Assemblée Nationale.

Le Réseau international justice pour Sankara se bat pour une véritable justice et pour la vérité au sujet de l’assassinat le 15 octobre 1987 du président charismatique du Burkina Faso. Dans son communiqué, le mouvement est revenu sur le rôle joué par Djibril Bassolé dans cette affaire. Officier de gendarmerie à l’époque, Bassolé est celui qui détenait puis faisait torturer les proches de Sankara, a écrit le réseau.

Sous le président Blaise Compaoré, Djibril Bassolé a occupé tour à tour les fonctions de ministre de la Sécurité et ministre des Affaires étrangères. En tant que patron de la police nationale, il s’est illustré fin 1998 dans la répression des manifestations qui ont suivi l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

La Gazette du Défenseur