La justice zimbabwéenne accuse les militants politiques d’avoir participé à des manifestations illégales. La sentence sera rendue la semaine prochaine.
Selon l’agence de presse américaine Associated Press, la justice zimbabwéenne a le 22 novembre dernier reconnu coupables le leader d’une faction dissidente du parti d’opposition Citizen Coalition for Change (CCC), Jameson Timba, et 34 militants dudit parti. La sentence sera rendue la semaine prochaine. Le leader du CCC et les 34 militants risquent jusqu’à 5 ans de prison ferme. Les juges ont acquitté 30 autres activistes du CCC. Amnesty International a réagi à cette décision qu’elle a qualifiée de tentative de porter atteinte aux droits à l’assemblée pacifique et à la liberté d’expression.
La police zimbabwéenne a interpellé ces militants du CCC le 16 juin dernier au domicile de Jameson Timba. Ils ont par la suite été placé en détention provisoire. Selon les autorités judiciaires, les opposants auraient participé à un rassemblement dont l’objectif était de promouvoir la violence et de menacer la paix. Toute chose que démentent leurs avocats qui ont soutenu que ces militants prenaient part à un festin à l’occasion de la journée de l’enfant africain que l’Union africaine commémore tous les 16 juin de l’année.
La Gazette du Défenseur avec Associated Press