Dans un communiqué publié y a quelques jours, Amnesty International alerte sur les menaces qui planent sur la tenue cette semaine des élections au Nigeria en listant le nombre d’attaques terroristes survenues pendant la campagne électorale.
L’insécurité. Un défi de taille pour les autorités nigérianes en cette période électorale qui suscite les inquiétudes des organismes de défense des droits humains. Dans une alerte publiée le 15 février dernier sur son site internet et à quelques jours de la tenue des élections générales, Amnesty International appelle le gouvernement à veiller au respect des droits et libertés des citoyens : « Il faut mettre un terme aux violences liées au genre, telles que les menaces de viol proférées à l’encontre des femmes et des jeunes filles pour les intimider ou les empêcher de voter », a écrit Amnesty International.
Le 25 février prochain auront lieu les élections présidentielles et législatives. L’organisation a recensé les actes de violence survenus qui ont marqué la campagne électorale entre le 28 novembre 2022 et le 24 janvier 2023, notamment les attaques et assassinats par des hommes armés non-identifiés qui ont ciblé principalement les journalistes, les sièges de parti, les candidats et les militants politiques. Selon l’ONG, les actes de violence sont posés par des responsables de partis contre des opposants.
Amnesty International a appelé par conséquent les autorités à « veiller à ce que les journalistes, les observateurs électoraux locaux et internationaux et toutes les parties prenantes puissent mener leurs activités en toute sécurité avant, pendant et après les scrutins, sans crainte de violence ni d’intimidation ». L’ONG a promis d’y veiller scrupuleusement et invité les parties prenantes à « condamner publiquement tout acte d’intimidation et tout appel à la haine et à l’incitation ».
La Gazette du Défenseur