Un rapport transmis au Conseil de Sécurité de l’ONU fait état d’incertitudes autour du calendrier électoral.
Selon un rapport transmis par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guteress, au Conseil de Sécurité de l’institution, les autorités maliennes de transition doivent faire davantage d’efforts pour rétablir l’ordre constitutionnel dans les délais convenus,c’est-à-dire en mars 2024.
A travers ledit rapport, Guteress s’inquiète du report sine die du référendum sur le projet de constitution présenté début mars dernier par le gouvernement. Le SG de l’ONU s’est toutefois félicité des progrès réalisés par la junte militaire en perspective du transfert du pouvoir aux civils. Tels que la rédaction d’une nouvelle constitution et la création d’un organe en charge de la gestion des élections. Mais les opposants maliens se plaignent de ce que la loi fondamentale en gestation a conféré des pouvoirs exorbitants au président de la République.
Le 5 juin 2020, un soulèvement populaire a conduit à la chute du président de la République de l’époque, Ibrahim Boubacar Keita. Puis, l’armée a pris le pouvoir. La junte militaire est dirigée par Assimi Goïta. Le Mali est en proie à des attaques terroristes, notamment au nord du pays. Les relations nouées avec la Russie pour combattre les djihadistes inquiètent les Occidentaux.
La Gazette du Défenseur avec l’Agence France Presse