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Le respect des droits des homosexuels est l’une des conditions que l’institution financière pose pour rétablir sa coopération avec le pays.

Respecter les droits des homosexuels et lutter contre toute forme de discrimination à leur endroit. Telle est la condition que pose la Banque Mondiale pour relancer son programme d’aide à l’Ouganda. Selon l’agence de presse Reuters, la Banque Mondiale tient à ce qu’avant toute reprise de sa coopération avec l’Ouganda, les membres de la communauté LGBT ne soient plus victimes de discrimination dans les programmes qu’elle finance.

Le 8 août dernier, l’institution financière internationale a suspendu tout nouveau prêt à l’Ouganda. Ceci, suite à l’entrée en vigueur fin mai dernier d’une loi anti-LGBT. Cette loi fait encourir jusqu’à la peine de mort aux membres de la communauté LGBT. Le 15 juin 2023, 150 organisations locales de la société civile ont saisi le président de l’institution financière, Ajay Banga. Elles ont invité l’institution financière internationale à suspendre toute aide à l’Ouganda suite à l’adoption de cette loi homophobe.

La Banque Mondiale a injecté 5,4 milliards de dollars en Ouganda en 2022. L’ONU et plusieurs ONG internationales telles que Human Right Watch et Amnesty International, ont dénoncé cette loi draconienne. Le gouvernement américain avait annoncé des sanctions économiques contre l’Ouganda si cette loi venait à entrer en vigueur.

La Gazette du Défenseur avec Reuters