Les flics ont assuré la sécurité des élections gouvernorales en novembre dernier à Bayelsa. Mais jusqu’ici, ils n’ont toujours pas perçu leurs primes.
Selon le site d’information nigérian Sahara Reporters, les policiers du service national d’immigration (NIS) dans l’Etat de Bayelsa, au sud du Nigéria, n’ont toujours pas perçu leurs primes. Il s’agit de celles relatives à la sécurité assurée pendant les élections gouvernorales du 11 novembre dernier. D’après le journal, les flics ont dû couvrir leurs besoins pendant le vote sur fonds propres, dans l’espoir d’être remboursés. Ce qui n’a toujours pas été fait.
Selon Sahara Reporters, aucun montant précis ne leur a été promis. Mais à l’issue des élections du 25 février dernier, chaque personnel de la NIS avait reçu 90 000 naïras(59 000 F CFA) pour les agents qui officient dans les Etat fédérés et entre 200 000 naïras (131 346 F CFA) et 300 000 naïras (197 200 F CFA) pour ceux en service au quartier général de la police. Et ces montants n’ont été payés qu’après un article de Sahara Reporters.
D’après un personnel contacté par le journal en ligne, les primes réclamées ne sont pas en voie d’être payées. Il y a quelques semaines, ce sont les policiers de l’unité anti-émeute qui menaçaient d’entrer en grève. Ces derniers revendiquaient 6 mois d’arriérés de primes. Il s’agissait précisément du contingent déployé dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram au nord du pays.
La Gazette du Défenseur/Sahara Reporters