Le journaliste Nguelimo Alain est victime de harcèlement judiciaire du fait de ses écrits. Il y a 4 ans, il échappa à un d’assassinat.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse qui se célèbre tous les 3 mai, l’Association Camerounaise pour la Défense des Droits de l’Homme, des Libertés et du Bien-Être (Acadhelib) a fait parvenir à la rédaction de La Gazette du Défenseur une alerte sur la situation alarmante de Nguelimo Alain Éric. Ce dernier est journaliste et directeur de publication du journal d’investigation Zoom-Hebdo au Cameroun. Le tabloïd est réputé critique envers le gouvernement et dénonce entre autres la corruption, les détournements de deniers publics et les injustices de toute sorte.
Selon l’Acadhelib, le journaliste vit dans la clandestinité parce que faisant l’objet d’une traque de tous les instants et victime d’intimidations et de menaces de mort. L’association renseigne que le journaliste a fait l’objet de plusieurs plaintes et mandats d’arrêt pour entre autres diffamation, insurrection, appel à la rébellion. Au moment où nous mettons en ligne, un avis de recherche a été lancé contre sa personne.
En juin 2020, rapporte l’Acadhelib, le journaliste a fait l’objet d’un enlèvement ainsi que d’une tentative d’assassinat. Il n’a eu la vie sauve que grâce à deux conducteurs de mototaxi qui passaient non loin de là et ont braqué les phares de leurs engins sur ses ravisseurs qui ont pris la fuite.
La Gazette du Défenseur a parcouru une édition du journal Zoom-Hebdo parue le 1er décembre 2020. A la page 4, figure un article intitulé « Les voleurs de la République », qui dénonce des malversations financières à partir des lignes budgétaires 94 et 65. A titre de rappel, c’est à la suite des révélations sur la mauvaise gestion de ces lignes budgétaires que l’animateur Martinez Zogo a été assassiné en janvier 2023 après avoir été enlevé par des agents des services secrets camerounais.
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