Réuni samedi dernier, le syndicat des enseignants a décidé de maintenir la grève tant que le gouvernement n’apporte pas une réponse à ses revendications.
Selon le journal La Gazette des Comores, le spectre d’une année blanche plane sur les écoles primaires et secondaires publiques au Comores. Et pour cause, depuis le 17 novembre dernier, les enseignants du primaire et du secondaire observent une grève illimitée. Les professionnels de la craie revendiquent une revalorisation de leur grille indiciaire.
Au cours d’une conférence de presse tenue samedi dernier à Moroni, l’Intersyndicale des enseignants du primaire et du secondaire a réitéré qu’ils ne reprendront pas le chemin des classes tant que leurs revendications ne trouvent pas de réponse. Les grévistes ont choisi de durcir le ton suite aux propos du porte-parole du gouvernement qui les aurait qualifié de « têtus ».
Au cours d’une conférence de presse tenue le 7 décembre dernier, le ministre de la Justice et de la Fonction Publique, Djae Ahamada, a annoncé un assainissement du fichier solde ainsi que la maîtrise de la masse salariale. La veille, le gouvernement a entamé des négociations avec les syndicalistes. Mais ces négociations n’ont visiblement rien donné. Rappelons que 15 000 élèves sont affectés par cette grève des enseignants.
La Gazette du Défenseur/La Gazette des Comores