L’instabilité dans certains pays de ces deux sous-régions, prive depuis 2023 des milliers d’enfants du droit à l’éducation. Ces derniers sont entre autres recrutés par des groupes armés ou victimes d’exploitation sexuelle.
Selon un communiqué du Conseil norvégien des réfugiés (NRC) parvenu à la rédaction de La Gazette du Défenseur, en juin 2024, plus de 14 000 écoles avaient fermés leurs portes en Afrique de l’Ouest et Centrale, en raison de la violence et de l’insécurité. Une situation qui, depuis 2023, prive des millions d’enfants de ces sous-régions du droit à l’éducation.
Au Cameroun, indique le NRC, les effets cumulés de trois crises humanitaires simultanées ont entrainé 1,4 million d’enfants en âge d’être scolarisés dans un besoin urgent d’aide à l’éducation en 2023.
En RD Congo, la violence et les tensions intercommunautaires sont à l’origine de la fermeture de 1457 écoles depuis le début de 2024. Conséquence, plus de 500 000 élèves et 12 700 enseignants sont affectés. Les groupes armés continuent d’occuper des bâtiments scolaires dont ils se servent à des fins militaires, lit-on dans le communiqué.
D’après cet organisme de défense des droits humains, les jeunes garçons en âge scolaire sont recrutés par des groupes armés tandis que les filles sont victimes d’exploitation sexuelle : « intervention immédiate, la région risque de perdre toute une génération de jeunes et d’adultes instruits, ce qui aura de graves répercussions socio-économiques à long terme », conclut le NRC.
La Gazette du Défenseur