L’incident a eu lieu lors des évènements survenus récemment dans ce pénitencier de la capitale congolaise. Les prisonnières victimes d’agressions sexuelles ont été priées de porter plainte afin d’obtenir réparation.
Selon la Fondation Bill Clinton, environ 300 prisonnières ont été violées à la prison de Makala à Kinshasa, rapporte la radio allemande Deutsche Welle (DW). C’était lors de la tentative d’évasion qui a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 septembre dernier. De sources officielles, 129 prisonniers ont perdu la vie suite à une intervention des forces de l’ordre. Pour des défenseurs locaux des droits humains, ce sont plus de 200 personnes qui ont péri lors de ces incidents.
Selon Emmanuel Adu Cole de la Fondation Clinton, les victimes refusent de reconnaître qu’elles ont été violées : « Nous connaissons la manière dont les prisonnières se comportent. Certaines femmes refusent de l’admettre alors qu’elles ont été violées », a expliqué Cole sur la DW. L’avocate Me Charlène Yangazo travaille elle aussi avec la Fondation Clinton. Elle promet d’accompagner les victimes dans leur démarche visant à porter plainte et exiger réparations.
Sur son compte X (ancien Twitter), le ministre de la Justice, Constant Mutamba a annoncé que les enquêtes sont en cours pour identifier les auteurs de ces viols. L’ONG Médecins Sans Frontières a apporté aux victimes des kits sanitaires pour les premiers soins de 72 heures après les violences sexuelles.
La Gazette du Défenseur avec DW